Les bâtiments représentent 43 % de la consommation d’énergie en France. Le secteur résidentiel-tertiaire est le deuxième émetteur de gaz à effet de serre du pays, et pourtant, 4,8 millions de logements restent des passoires thermiques. Les conséquences écologiques sont graves : surconsommation d’énergie, impact sur le changement climatique... L'urgence écologique est indéniable.

Malgré cela, le parc privé accuse un retard significatif en matière de rénovation énergétique. Parmi les logements énergétiquement inefficaces, 45 % concernent des locataires du parc privé. De plus, avec 3,5 % des ménages français possédant 50 % des logements, la concentration des propriétés est entre les mains d'une minorité.

La dynamique actuelle est peu encourageante : la non-rénovation des logements mal isolés engendre un surcoût pour les locataires, mais pas pour les propriétaires. Dans ces logements en location, une asymétrie de pouvoir est flagrante : le propriétaire, qui décide des travaux et doit les financer, et le locataire, qui a besoin de ces améliorations mais ne peut les réaliser.

Pour rendre les bâtiments plus économes en énergie, il est impératif de rénover massivement l'existant et de développer des normes plus strictes pour la consommation d’énergie des bâtiments neufs. Les propriétaires bailleurs doivent être incités à entreprendre ces rénovations.

Les réglementations actuelles, en plus d'être progressivement démantelées par le gouvernement, sont insuffisantes et trop lointaines dans leur application.

Notre réponse est claire : un syndicat de locataires fort pour défendre le droit de vivre dans un logement digne. Un contre-pouvoir locataire efficace, qui fera entendre la voix des locataires et mettra en lumière l'absurdité des politiques actuelles de rénovation énergétique. Vous êtes concernés ? Rejoingnez nous !